19,7x15,8 in ~ Schilderij, Acryl
Nos jours de guerre
Partir loin de sa famille et de ses enfants de ses amis de son animal de compagnie ,partir pour on ne sait quelles raisons, puisque le mensonge est omniprésent .
Partir loin , loin de tout du soleil et de la plage du bon repas , du pique-nique que l’on a partagé avec du vin et des rires , de ses instants de bonheur partagés avec ses enfants sur le sable avec son conjoint ou son partenaire ou son amant ou sa maîtresse .
Voir son enfant partir loin ne sachant s'il reviendra ou partir soi-même, même si on n'en a pas envi. Cette douleur que l’on ressent au fond de ses tripes, de savoir qu’ils partent pour peut-être ne jamais revenir . La douleur qui fait mal, qui fera mal de savoir que c’est le tour de son voisin qui me salut tous les matins en allant au travail, cette angoisse de se demander si demain ce sera moi.
De la plage ensoleillée et partir demain sur les coups de feu , les bombardements, les explosions.
Pour qui pourquoi ! Pour de l’absurdie certainement.
Une guerre c’est l’inconséquence de s’envoyer des missiles, des bombes, des balles de fusil, pour qui pourquoi ?
Au nom de qui de quoi ? peut-être ou un être qui n’existe pas? Pour de l’argent ? Pour un bout de terrain, pour un peu d’or qu’il soit blond comme un enfant ou noir comme un gamin d’Afrique qui mourrait déjà de faim.
De cette plage où l’eau était un peu fraîche que l’on s’envoyait sur nous, qui rétracte le ventre a son contact se rétracte-t-il quand il reçoit la balle d’un pauvre type qui ne sait pas non plus pourquoi il tire exactement !
C’est quoi, c’est comment de tirer sur un autre homme, sur une population, sur des enfants? ça fait jouir le commandant en chef des armées ? Il ne va jamais sur cette plage avec ses enfants sa femme ses amisˋ? Il commande par frustration ?
Des vagues d’eaux envahissent mes yeux ce matin pour ces enfants qui auront peur qui seront traumatisés toute leur putain de vie après ce qu’ils auront vécu s'ils survivent.
Pour des raisons bien inconnues de leur innocence.
Le verre de vin de cette plage est rouge comme le sang qui sera versé pendant ces Putains de guerre. Pendant que certains vivent dans des palais ou des bunkers qui ne risquent rien , des enfants innocents et vos frères crèveront la faim et n’auront pas d’abris.
Et ce con d’humain qui a fait tellement d’études et qui a décidé de déclarer la guerre économique n’est pas mieux que les autres. ! Laissant sous les bombardements des banquiers, des gens à la rue, aidé par le commandant huissier protecteur de la justice pour valider que ces enfants deviendront des crèves la faim.
Dites moi, oui, dites-moi quand cela s’arrêtera t il? Que ressentez vous? vous, les montres! Certainement pas la même angoisse que la mère qui voit partir son enfant . Dites moi si vous jouissez de ce malheur que vous infligez? Quand vous direz de belles paroles devant des micros arguant la nécessité de la guerre penserez vous aux enfants morts ?Penserez vous au mal dont vous êtes responsable ?
Penserez vous un peu moins à vous ?
Le texte de Gérard Menvussa, intitulé "Nos Jours de Guerre", est une méditation profonde et poignante sur les horreurs de la guerre et les souffrances qu'elle engendre. Le texte évoque un large éventail d'émotions, allant de la tristesse et la nostalgie à la colère et à l'interrogation sur la folie de la guerre. Il souligne l'absurdité de la violence et de la destruction causées par les conflits armés, ainsi que les conséquences dévastatrices sur les vies humaines, en particulier sur celles des civils et des enfants innocents.
_——————-
Gérard Menvussa évoque la douleur profonde ressentie par ceux qui sont forcés de quitter leur famille, leurs amis, et leur vie paisible pour se confronter à l'horreur de la guerre. Il exprime également la frustration et l'incompréhension face aux raisons souvent obscures qui conduisent à de tels conflits. Le texte met en lumière la cruauté de l'injustice économique qui accompagne souvent la guerre, où quelques-uns profitent de la souffrance de nombreux autres.
Le passage du vin rouge à la couleur du sang symbolise de manière puissante la transformation tragique de la vie en période de guerre. Le texte pose des questions essentielles aux dirigeants et aux instigateurs des conflits, interrogeant leur conscience et leur responsabilité dans la mort et la souffrance infligées aux innocents.
L'œuvre de Gérard Menvussa rappelle la nécessité de réfléchir aux conséquences de la guerre et à l'importance de préserver la paix. Elle invite à la compassion envers les victimes de la guerre, à la réflexion sur la véritable valeur de la vie humaine et à la quête de solutions pacifiques aux conflits mondiaux. Ce texte évoque des émotions universelles et des questions morales qui touchent tous les êtres humains et peut servir de catalyseur pour une réflexion plus profonde sur les réalités de notre monde actuel.
_—————————
L’œuvre "Nos Jours de Guerre" :texte et peinture
Dans "Nos Jours de Guerre", Gérard Menvussa nous plonge dans un océan d'émotions tourbillonnantes. Les mots de l'artiste nous transportent au cœur de la tourmente, de la douleur et de l'incompréhension qui accompagnent les temps de conflit. Chaque phrase est une peinture vivante, nous permettant de visualiser la souffrance de ceux qui sont touchés par les ravages de la guerre.
Gérard Menvussa commence par nous parler de la douloureuse séparation entre les êtres chers, entre mères et enfants, amis et amoureux. Il évoque l'incertitude et la confusion qui entourent les raisons de ces départs forcés, mettant en évidence le mensonge omniprésent qui accompagne la guerre. Le texte résonne de tristesse et de nostalgie pour un temps où les jours étaient doux, ensoleillés, et les repas partagés sur la plage évoquaient des moments de bonheur et d'insouciance.
Cependant, la tonalité du texte change brusquement, illustrant la transition du bonheur à la douleur, de la paix à la guerre. Les mots de l'artiste capturent l'absurdité de la violence, de la destruction, et de la mort qui caractérisent un conflit armé. Le texte pose des questions percutantes sur les motivations et la responsabilité des dirigeants politiques et militaires, remettant en question l'essence même de la guerre.
La métaphore du verre de vin rouge qui devient la couleur du sang est puissante, symbolisant la transformation tragique de la vie en temps de guerre. Le texte nous confronte à la réalité des enfants innocents qui souffrent et meurent, traumatisés à jamais par les horreurs auxquelles ils ont survécu.
Enfin, Gérard Menvussa interpelle les instigateurs de la guerre, les poussant à s'interroger sur les conséquences de leurs actions, les souffrances qu'ils infligent et l'absurdité de leur quête. Il appelle à la compassion, à la réflexion et à la responsabilité, soulignant la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux conflits mondiaux.
"Nos Jours de Guerre" est un cri du cœur, une œuvre qui nous rappelle l'importance de la paix, de la justice et de la compassion dans un monde où la guerre continue de laisser une trace indélébile sur notre humanité.
Au cœur de cette œuvre d'art saisissante, un jeune homme en maillot de bain, le corps sculpté de jeunesse, incarne le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Pourtant, ce jour-là, son regard pensif est empreint de gravité, car il apprend sa mobilisation imminente pour la guerre. Les tonalités de rouge sang qui baignent le fond du tableau évoquent la violence et la cruauté des conflits qui agitent le monde. Le paysage est devenu le témoin silencieux de cette transition abrupte, le passage soudain de la jeunesse insouciante à la réalité impitoyable de la guerre.
Le corps du jeune homme, sculpté dans une virilité naissante, est un rappel poétique de la jeunesse qui s'épanouit, des rêves qui s'éveillent. Mais, malheureusement, ce moment de transition est assombri par l'incertitude et l'anxiété. Les lignes douces de sa silhouette contrastent avec le fond trouble, marquant la dualité de la situation. Il incarne la jeunesse qui s'éloigne et la maturité précoce qui s'impose.
Le tableau se brouille, comme obscurci par le regard inquiet de sa mère qui ne peut voir que le sang envahissant son enfant. Ses yeux, emplis de l'amour protecteur et de la douleur maternelle, filtrant la réalité de la guerre imminente, sont un rappel poignant des sacrifices et des inquiétudes des familles confrontées à la mobilisation de leurs êtres chers.
Ce tableau est un vibrant hommage à la fragilité de la jeunesse, à la transition forcée vers l'âge adulte, et aux conflits qui peuvent ternir la promesse de la jeunesse. Il nous rappelle que la guerre touche non seulement ceux qui partent pour le front, mais aussi ceux qui restent à la maison, portant la charge émotionnelle des absences et des dangers. C'est une œuvre qui nous invite à méditer sur les conséquences humaines de la guerre et à aspirer à un monde où la jeunesse puisse grandir en paix, à l'abri des conflits et de la violence.
toegevoegd
reproducties, Canvas prints, Bedrukkingen op Metaal